Ecosse (deuxième partie)

Un deuxième message consacré à mon séjour en Ecosse avant de me remettre à la pâte polymère ( la chaleur me fait un peu peur je dois l´admettre). J´ai déjà parlé de l´aptitude incroyable de ce pays à changer aussi rapidement que sa météo ( et c´est pour dire !). Parfois je me suis même demandée si les bandes dessinées montrant un personnage avec un petit nuage au-dessus de la tête et ne pleuvant pas sur ses voisins mais seulement sur lui n´avaient pas été inspirées par un voyage en Ecosse. Une vallée,  il fait grand ciel bleu et puis 400 mètres plus loin, il fait toujours beau mais il brume, et une vallée plus loin, c´est comme si c´était le déluge.  Je tiens à préciser que je n´aime pas particulièrement le ciel gris mais j´avoue avoir passé des heures à regarder le ciel là-bas car les effets de lumière y sont presque fantasmagoriques. Les nuages y sont comme des couches de gaze se déchirant ou se reformant en laissant traverser les rayons lumineux comme des spots illuminant aussitôt le vert atomique du sol ( vert anglais c´est même pas assez flashy pour décrire cette couleur !)  

Je garderais peut être à jamais le souvenir de ce gars devant ce même coucher de soleil  ( photo ci- dessus), sortant sur sa terrasse à quelques centaines mètres de notre campingcar et commencant à jouer tout son répertoire de cornemuse tout en appréciant la vue. Loin de moi l´idée  de rentrer sur les débats d´indépendance de l´Ecosse qui rythme la vie de la Grande Bretagne depuis des siècles mais je comprends la fierté des ecossais pour leur pays. Il y a avec certitude de la magie qui sommeille dans ses  vallées et ses côtes.

Nous avons vibré sur le champs de bataille de Culloden, cherché les chambres murées pleines de fantômes du chateau de Glamis, imaginé ce que pouvaient bien penser ces vaches ( photo ci-dessus), la tignasse dans le vent, en nous regardant les photographier comme les vraies starlettes qu´elles sont là-bas.

Un peu par accident, nous nous sommes retrouvés à Edinburgh pour le festival de danses folkloriques , ce qui nous a permis de vérifier   que les traditions sont loin de se perdre. Je ne vais pas exagérer en disant que le kilt est partout mais il est rare de passer plus de deux jours sans en voir circuler, peut-être la faute aux mariages qui égaillent l´été local, et où le kilt reste l´habit traditionnel masculin.

Le plus dur en Ecosse, est sans doute de choisir le chateau à visiter, ... car ils pullulent comme de vrais champignons. Chacun se targue d´être le meilleur, le plus esthétique, celui avec la plus belle histoire ou même le plus beau jardin. Nous avons visité celui de Glamis mais je n´ai pas pu résister au labyrinthe en étoile du palais de Scone. Blair et Braemar ont été également du voyage. Et que dire des roses , ... comment arrivent-ils même à faire pousser des roses de cette taille ??? On pourrait assommer un mec avec une branche !

Et pour en finir comme il le faut,  une citation du poète romantique écossais Robert Burns :

 Farewell to the Highlands, farewell to the North,
The birth-place of Valour, the country of Worth;
Wherever I wander, wherever I rove,
The hills of the Highlands for ever I love.

Comments

[annie]

merci pour la suite de ce voyage extraordinaire